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Hello tout le monde.
Nous ouvrons aujourd'hui notre blog.
C'est parce que nous avons vus que des jeunes filles commençaient à se faire entendre, que nous voulions aujourd'hui aussi qu'on nous écoute ou plutôt qu'on nous lise.
Dans ce monde où les adultes commandent et décident nous n'avons pas de place pour parler, pas de place pour nous exprimer. Sauf que nous avons nous aussi une opinion. Nous aussi nous pensons, nous discutons sur le monde, sur ce monde qui va si mal. Et c'est parce que demain ce sera nous qui seront à votre place, qu'aujourd'hui nous avons notre mot à dire. Sur l'air que vous nous laisserez, sur le chômage de plus en plus fréquent, sur les enfants traumatisés par les obus lancés sur leur tête... Notre avenir se joue maintenant et nous voulons parler de ce qui ce passe en ce moment.
Nous ne nous gênerons pas pour le faire et nous crierons ce que nous pensons aussi fort que nous le pourrons car nous avons le droit de nous exprimer!!!!
Allez faire un tour sur le blog et commentez.
bisous ;).
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Récemment, au Nigéria, plus de 200 adolescentes ont été enlevées du pensionnat où elles étudiaient, à Chibok dans le nord du pays. Les ravisseurs font partis du groupe terroriste Boko Haram, à l'heure qu'il est elles sont sans doute en train d'être vendues pour être mariées de force. Ces dernières semaines elles ont sans doute subies les pires horreurs.
Ces dernières semaines de nombreuses personnes se sont mobilisées. Sur Facebook, Twitter et de nombreuses personnalités multiplient ainsi les appels pour soutenir les recherches et mettre la pression sur ceux qui les mettent en œuvres. Leur hashtag de ralliement est : #bringbackourgirls. En trente jours il a été utilisé plus d'1,3 millions de fois. Et de nombreuses manifestations ont éclatés à Philadelphie, Londres, Dublin ou encore Paris.
Certains gouvernements ont déjà appelés à la libération, notamment le gouvernement Américain, Anglais et Français. Quand à Al-Azhar la plus haute autorité religieuse de l'islam sunnite a rappelé que faire du mal à ses jeunes filles est "totalement contraire aux enseignements de l'Islam et à ses principes de tolérance". Le Nigéria offre, pour ceux que l'affaire n'auraient pas émus, 50 millions de nairas (215 000 euros) aux personnes qui pourraient leur fournir des informations.
Je vous invite à aller signer une pétition sur chance.org. Son auteur, une militante Nigériane pour les droits des femmes espère ainsi peser sur la communauté internationale. Merci à elle ! Je veux rendre un hommage à ses jeunes filles qui ont du vivre les pires cruautés et j'espère qu'elle vont être retrouvés saine et sauve. Il est inadmissible que les établissements publics soient à ce point peu sécurisé.
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Aujourd'hui 168 millions d'enfants de cinq à dix-huit ans travaillent dans le monde alors qu'ils ne le devraient pas. Pour de multiples raisons. La plupart de ses enfants vivent en Asie en Afrique et en Amérique latine. Plus de la moitié d'entre eux travaillent dans l'agriculture, mais également dans les services (restauration, vente...), l'industrie, l'artisanat ou encore le travail domestique. Sur tous ses enfants 22 000 meurent chaque année d'un accident de travail. La plupart travaillent soit pour aider leurs parents (en travaillant à plein temps), soit pour rembourser une dette, ou encore pour apporter un peu d'argent à leurs parents. Et bien sur tous ses enfants ne reçoivent aucune instruction. Certains sont même battus.
Je voudrais vous parler de Kailash Satyarthi qui est devenu prix Nobel de la paix avec Malala. C'est un indien qui a sauvé près de 80 000 jeunes dans les années 1980. Avec son organisation Mouvement pour sauver l'enfance il mène de véritables descentes dans les usines et les ateliers où se trouvent des enfants exploités. Aider de la police ils parviennent parfois à les libérer au prix de violents affrontements avec les patrons. Il recueille ensuite ces enfants dans des centres qu'il a fondés. Ces jeunes sont souvent suivis par des psychologues, ils réapprennent à jouer et suivent gratuitement une éducation de qualité. C'est essentiel car ils pourront plus facilement trouver du travail une fois adulte.
Kailash a également fondé une association (GoodWeave International), c'est une association qui luttent contre l'exploitation des enfants par des fabricants de tapis. Elle mène des enquête pour vérifier qu'aucun jeune n'est employé dans un atelier de tissage. Grâce aux efforts de cette association le nombre de jeune Indiens, Pakistanais et Népalais mis en esclavage par cet artisanat a chuté de 75%.
Kailash a voulu venir en aide aux enfants dès l'âge de six ans en voyant un petite garçon cirer des chaussures sur les marches de son école. Et voilà, déjà plusieurs fois récompensé pour ses actions il est aujourd'hui prix Nobel de la paix. Un grand Bravo à cet homme de soixante ans qui a consacré sa vie à l'aide aux enfants, et c'est pourtant un homme qui est resté discret. Mais aujourd'hui plus de 80 000 enfants (devenus adultes) lui doivent leur liberté. BRAVO à lui !!!
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Il s'est passé quelque chose d'effroyable ! Un véritable carnage ! Un commando taliban a attaqué mardi dernier une école Pakistanaise pour enfants de soldats, bilan : au total 141 mort dont 132 enfants. L'assaut aura duré près de sept heures au cours desquelles tous les talibans présents sont morts. Vers 14h30 locale trois des six assaillants étaient morts dont l'un d'eux en faisant exploser une bombe qu'il portait sur lui. Les talibans espèrent qu'en visant les enfants ils feront baisser le soutien aux opérations militaires contre eux.
L'attaque a débuté vers 10h30 locale lorsque 6 talibans déguisé en militaire ont prit d'assaut l'école. L'armée très présente dans cette ville régulièrement visée est rapidement intervenue, pourtant les tirs se poursuivaient trois heures après le début de l'assaut. En plus des morts on compte 124 blessés. Des parents affolés et bouleversés tentaient de rentrer dans l'école. Mais leurs enfants aujourd'hui ne sont plus là.
Aujourd'hui je veux rendre hommage à tous ses hommes et ses femmes qui ont perdus leurs enfants. A tous ses parents qui attendent dans la crainte à l'hôpital dans l'espoir que leurs enfants se réveillent d'un coma duquel ils ne sortiront peut-être jamais. Et un hommage à ses enfants qui ont du vivre une réelle atrocité durant ses quelques heures. Il n'y a pas de mots pour décrire ce qu'il s'est passé ni pour décrire ma colère et mon dégoût. A l'heure actuelle de très nombreuses familles sont en deuil, et elles ne le méritaient pas. Rien ne pourra ramener leurs enfants. Des enfants innocents et personne qui ne l'a pas vécu ne peut imaginer ce qu'ils ont subi. Moi même je n'en ai aucune idée. Il n'y a pas grand chose à dire de plus. Si ce n'est d'envoyer un peu de bonheur dans la peine de ses familles qui ne liront jamais cet article. C'est peut-être un peu répétitif pourtant tout le monde peut faire quelque chose contre toutes ses horreurs. Quelque chose de minime mais qui pourrait un jour changer la vie de quelqu'un. Tous ceux qui comme moi vivent dans un pays où il n'y a pas de guerres et où on ne se rend pas compte de la chance qu'on a. Vous pouvez TOUS faire quelque chose.
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La Chine est un immense pays. C'est une dictature. Il n'y a pas de retraite et pas de sécurité sociale. Il n'y a pas de liberté d'expression. Les heures de travail sont exorbitantes et les conditions douteuses. Sur internet en Chine les sites parlant de la Chine sous un mauvais jour sont éradiqués. Les grèves sont très et trop souvent étouffées. Mais ces derniers mois dans Hong-Kong une grève pacifiste, aussi appelée des parapluies à éclatée.
L'origine du mouvement:
Tout d'abord un petit retour dans l'histoire que j'ai eu du mal à comprendre pour suivre ce qu'il c'est passé. La Chine a été sous plusieurs dominations coloniales jusqu'en 1949 où une révolution dirigée par Mao a éclaté. Les chinois ont réussi à récupérer leur territoire mais laissant sous colonie anglaise Hong-Kong. Mais depuis 1997 un processus de reconquête par l'état chinois a été engagé. Mais les Hongkongais sont inquiets de l'avenir de leur démocratie.
Les manifestants s'insurgeaient principalement d'un nouveau mode de scrutin dans Hong-Kong. L'état chinois veut instaurer dès 2017 un mode de scrutin où seul deux ou trois électeurs choisi parmi 1200 grands électeurs voteraient pour élire leur chef de l'exécutif . Aujourd'hui le chef de l'exécutif est élu au suffrage universel. Ce serait donc une élection beaucoup plus fermée aux Hongkongais. Les députés voteront au printemps 2015 si cette nouvelle procédure est acceptée.
Les manifestants ne veulent pas de se projet de loi car il voudrait dire une restriction des libertés et une avancée vers la dictature.
Cette manifestation est une manifestation pacifiste, les insurgés n'utilisaient pas de violence. Pourtant, la police n'a pas hésité a lancer du gaz lacrymogène. Les gens ont donc pris des parapluies et les ont installés face aux policiers pour faire barrière au gaz lacrymogène.
Mon opinion:
Si vous commencez un peu à nous suivre je pense que vous savez ce que je pense ( hé ben?! ) ;). Quand j'ai entendu parler de cette grève j'ai dansé dans ma maison. J'étaistrès heureuse. Je sais que beaucoup de grèves ont lieu en Chine mais elles sont souvent étouffées par l'état chinois. Alors quand j'ai entendu parler de cette grève à la télévision je me suis dit: " Cette grève a suffisamment d'ampleur pour qu'on en parle à la télé. "
Je suivait l'actualité de cette grève avec attention et je me disais que peut-être cette grève pourrait élever u mouvement de protestation dans tout le pays. J'ai été naïve de croire ça.
Cependant, les étudiants ont tenu très longtemps. Ils se sont battus jusqu'à la fin pour certains et à l'emprisonnement pour d'autres. Je voulais saluer leur indignation. Saluer le fait que la jeunesse, notre jeunesse est encore là. Ils ont eu de très bonnes idées et de s'élever dans une dictature est un acte de courage sans précédant. Les policiers les ont attrapés comme des chiens, les trainant et les humiliant ( j'ai souligner au passage du sexisme. Les hommes s'occupaient des hommes et les femmes des femmes ). Si j'avais été là-bas j'y serais allée. Jusqu'au bout. Je ne suis pas là-bas et tout ce que je peux faire c'est écrire un article que sûrement ils ne liront pas. Mais si je passe entre les mailles du filet, et qu'un Honkongais militant m'entend, je veux vous dire quelque chose. Dans mon entourage j'entends souvent une phrase que je trouve belle et qui nous aide à avancer ( bien qu'elle soit lourde de malheur ):
" Bien sûr, nous avons eu davantage de soirées défaites que de matins triomphants... Et, à force de patience, nous avons gagné le droit précieux de recommencer. "
Je finirais donc par cette phrase. J'ai adoré écrire cet article pour honorer leur combat.
Bisous et à bientôt.
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